Dieu de la Guerre assez méconnu, de la famille des Ases (le mardi était son jour consacré). Son nom revient pourtant assez souvent dans les poèmes norrois. On ne sait pas vraiment de qui il est issu, certains font de lui le fils du géant Hymir, d'autres assurent qu'il est fils d'Odin. Il passe pour être extrêmement brave et entreprenant. C'est souvent lui qui dans une bataille, accorde la victoire à l'un des deux partis. Aussi est-il prudent de l'invoquer en marchant au combat. Tyr est aussi juriste, il est le garant du droit et de la justice. Il préside au thing, c'est à dire à l'assemblée où se règlent les litiges et où se fixent les règles des combats.
Il n'y a guère qu'un légende où les poètes lui accordent la première place (elle témoigne de l'énergie de son caractère) c'est celle du loup géant Fenrir. C'est là qu'il se fera trancher la main droite par ce dernier.
A la fin de Ragnarok, le "crépuscule des dieux", un seul des grands Ases est encore vivant : c'est Tyr. Il parcourt à grand pas le champ de bataille, dans l'espoir de rencontrer et d'égorger le loup Fenrir, qui jadis, d'un coup de dent, lui a tranché la main droite. C'est en vain car Vidar l'a devancé. Soudain pourtant, il entend un effroyable hurlement : c'est Garm, le chien des enfers, qui l'a poussé. Tyr s'élance et, de la main gauche, enfonce son épée dans le cœur du monstre. Mais il a reçu de si terribles morsures qu'il succombe à son tour.